En cultivant l’amour,
on aide chaque âme dans l’univers.
Laisse grandir en toi un amour sans bornes
de toutes les créatures (Nipatta Sûtra)
Ne recherche pas la perfection
dans un monde aussi changeant.
Perfectionne plutôt ton amour.
La haine ne mettra jamais fin à la haine ;
seul l’amour peut la guérir.
C’est là l’ancienne et éternelle loi.
Laissons notre amour infini se répandre
dans le monde entier, au-dessus, en dessous,
et dans chaque direction.
Certains jours, nous nous sentons tels des étrangers
dans ce monde. Mais lorsque notre cœur s’ouvre,
nous comprenons que notre place est précisément ici.
Ne prend pas comme amis
ceux qui font le mal ou ceux qui sont bas.
Fais ta compagnie des bons, recherche l’amitié
des meilleurs parmi les hommes.
Que tous les êtres
soient remplis de joie et de paix.
Le bonheur est né de l’altruisme
et le malheur de l’égoïsme.
La simplicité procure davantage
de bonheur que la complexité.
Quand l’esprit est pur, la joie suit comme
une ombre qui ne nous quitte jamais.
Si, avec un mental pur, quelqu’un parle ou agit,
alors le bonheur le suit comme l’ombre
qui jamais ne le quitte.
Afin d’ouvrir notre coeur tel un Bouddha,
nous devons accueillir les dix mille joies
et les dix mille peines de la vie.
Tout bonheur en ce monde vient
de l’ouverture aux autres ; toute souffrance
vient de l’enfermement en soi-même.
Celui qui cherche son bonheur doit arracher de
lui-même la flèche de ses lamentations,
de ses plaintes, de ses chagrins.
Une seule bougie peut en allumer des milliers, et
la durée de vie de la bougie n’en sera pas écourtée.
Le bonheur n’est jamais diminué
du fait d’être partagé.
Il n’existe rien de constant
si ce n’est le changement.
Sous le ciel, il n’y a rien qui soit stable,
rien qui ne dure à jamais.
Le changement n’est jamais douloureux.
Seule la résistance au changement
est douloureuse.
L’enseignement est semblable à un radeau
qui est fait pour traverser, mais auquel
il ne faut pas s’attacher.
Peu parmi les hommes vont à l’autre rive,
le reste des humains court çà et là sur cette rive.
(Dhammapada, VI)
Ce que nous cultivons dans nos périodes sereines
devient une force que nous engrangeons
pour nos périodes de changement.
Si tu ne trouves pas d’ami sage,
prêt à cheminer avec toi, résolu, constant,
marche seul, comme un roi après une conquête,
ou un éléphant dans la forêt.
Dans la vie, nous ne pouvons échapper
au changement ou à la perte. La liberté et le bonheur
sont à la mesure de la souplesse et de l’aisance avec
lesquelles nous accueillons le changement.
Imagine que chaque individu
dans l’univers est éveillé, sauf toi.
Tous sont tes maîtres et font exactement
ce qu’il faut pour t’aider à apprendre la patience,
la parfaite sagesse, la parfaite compassion.
À des degrés divers nous sommes tous des aveugles,
guidés par des aveugles, qui guidons des aveugles.
Et pourquoi un aveugle ne pourrait-il en guider un autre ?
Jusqu’au jour où, comme les véritables aveugles,
nous réalisons avec émerveillement
que l’on peut se diriger seul,
guidé par sa lumière intérieure,
et que maîtres et enseignements
sont de simples points de repère comme
les bruits du monde extérieur.
Une sagesse troublée par l’ignorance
ne peut se développer.
Ne suivez pas mon enseignement aveuglément,
éprouvez-le par vous-même.
Deux choses participent à la connaissance :
le silence tranquille et l’intériorité.
Un sot a beau demeurer des années en contact
avec la science, il ne connaîtra pas plus le goût
de la science que la cuiller plongée dans
la sauce ne connaît le goût de la sauce.
(Dhammapada)
Seul un être épanoui
peut faire du bien.
Que nul, par colère ou par haine,
ne souhaite du mal à un autre.
Si vous allumez une lampe pour quelqu’un d’autre,
elle égaiera aussi votre chemin.
Bonne est l’action qui n’amène aucun regret
et dont le fruit est accueilli avec joie et sérénité.
Mettez-vous à la place des autres.
Si vous y arrivez, vous ne serez plus capable
de faire du mal à autrui.
La compassion peut être développée
envers une personne qui vous irrite :
c’est ainsi que l’agacement peut
également être surmonté.
Enseignez cette triple vérité à tous :
un cœur généreux, un discours aimable,
une vie de service et de compassion
sont les choses qui renouvellent
l’humanité.
De même qu’une mère aime et protège
son unique enfant au risque de sa propre vie,
cultivons l’amour bienveillant et
offrons-le à tous les êtres vivants.
Doutez de tout et surtout de
ce que je vais vous dire.
Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge.
Ne voyez pas de refuge hors de vous-même.
Ne crois que ce que tu juges toi-même être vrai
après avoir été éprouvé à la flamme de ton expérience.
Sois toi-même ton propre flambeau.
Il ne faut jamais blâmer la croyance des autres,
c’est ainsi qu’on ne fait de tort à personne. Il y a même
des circonstances où l’on doit honorer en autrui
la croyance qu’on ne partage pas.
Il ne faut pas croire une chose simplement
parce qu’on l’entend dire ; ni croire aux traditions
car elles nous ont été transmises depuis l’Antiquité ;
ni croire aux rumeurs en tant que telles ;
ni aux écrits des sages, parce que les sages les ont écrits ;
ni aux imaginations inspirées, pensons-nous par un Déva
(inspiration supposée spirituelle) ; ni croire aux conclusions
tirées de quelques suppositions faites par nous au hasard ;
ni croire une chose parce qu’elle semble devoir être vraie
par analogie ; ni croire sur la simple autorité
de nos instructeurs et maîtres. Mais nous devons croire
la chose écrite ou parlée, ou la doctrine,
si elle est corroborée par notre propre raison
et notre propre conscience.
Pureté et impureté sont personnelles,
nul ne peut purifier autrui.
Vaincs les coléreux par le calme.
Les méchants par la bonté.
Les avares par la générosité.
Les menteurs par la vérité.
Il en est qui s’emprisonnent
dans leur proprefilet d’acharnement au plaisir,
comme l’araignée dans sa toile.
(Dhammapada).
Ainsi que l’orfèvre raffine l’argent brut,
ainsi, peu à peu et d’instant en instant,
l’homme sage se purifie de ses impuretés.
(Dhammapada)
Ne vous occupez pas des fautes d’autrui,
ni de leurs actes, ni de leurs négligences.
Soyez plutôt conscients de vos propres actes
et de vos propres négligences.
Comme un arbre coupé pousse encore
si ses racines demeurent intactes et fortes,
ainsi la souffrance jaillit encore et toujours,
tant que l’on n’a pas aboli la convoitise.
Qu’on se hâte vers le bien !
Qu’on détourne sa pensée du mal !
Si l’on fait le bien paresseusement,
c’est que l’esprit se complaît dans le mal.
(Dhammapada, IX)
Le méchant même goûte le bonheur,
tant que le mal qu’il a fait n’est point arrivé à maturité.
Dès qu’il y est arrivé, le malheur alors fond sur lui.
(Dhammapada, IX)
L’homme de bien même voit le malheur fondre sur lui,
tant que le bien qu’il a fait n’est point arrivé à maturité.
Dès qu’il y est arrivé, il goûte alors le bonheur.
(Dhammapada, IX)
Facilement vu les fautes des autres,
difficiles à voir nos propres fautes ;
comme de la menue paille,
on trie les fautes des autres,
mais on cache les siennes comme
se dissimule un habile oiseleur.
Il n’existe point en ce monde, ni dans l’air,
ni au milieu de l’océan, ni dans les profondeurs des montagnes,
d’endroit où l’on puisse se débarrasser du mal qu’on a fait.
(Dhammapada, IX)
Quand le moment est venu d’être actif et d’agir,
quiconque, étant jeune et fort, ne fait pas son devoir,
s’adonne à la paresse, se montre faible, apathique,
inerte dans sa volonté, celui-là ne trouvera pas
le chemin de la sagesse.
Les méchants qui outragent les bons
ressemblent à celui qui lancerait un crachat vers le ciel.
Le ciel ne pouvant pas être sali par le crachat,
c’est (l’homme) lui-même qui est sali.
Ils ressemblent encore à celui qui jetterait
de la poussière contre un adversaire placé du côté
d’où vient le vent ; la poussière, ne pouvant pas atteindre l’adversaire,
revient (sur elle-même) et contre celui (qui l’a jetée).
Les bons n’étant pas accessibles à l’outrage,
comme on ne fait pas de tort aux bons,
c’est soi-même qu’on amoindrit
(en voulant leur nuire).
(Le Sûtra, VIII)
Une conscience troublée
par les désirs ne peut se libérer.
C’est par le désir que le monde est lié.
Par l’assujettissement du désir qu’il est libéré.
Deux montagnes d’or entières
ne suffisent pas à combler les désirs
d’une seule personne.
Ce ne sont pas nos préférences qui créent des problèmes,
mais notre attachement à ces préférences.
Celui dont l’esprit n’est pas agité ni troublé par le désir,
celui qui est au-delà de bien et du mal,
cet homme éveillé ne connaît pas la crainte.
(Dhammapada Sutta)
Vous ne serez pas puni pour
votre colère mais par votre colère.
Celui qui est maître de lui-même est plus grand
que celui qui est le maître du monde.
Rester en colère, c’est comme saisir un charbon ardent
avec l’intention de le jeter sur quelqu’un.
C’est vous qui vous brûlez.
L’esprit est difficile à maîtriser et instable.
Il court où il veut. Il est bon de le dominer.
L’esprit dompté assure le bonheur.
(Dhammapada Sutta)
De celui qui dans la bataille
a vaincu mille milliers d’hommes
et de celui qui s’est vaincu lui-même,
c’est ce dernier qui est le plus grand vainqueur.
Grâce à sa détermination, son attention,
sa modération et sa maîtrise de lui-même,
le sage crée une île qu’aucun raz-de-marée
ne saurait submerger. (Dhammapada)
Les attentifs s’exercent sur eux-mêmes,
à aucune demeure ils ne sont attachés.
Comme des cygnes quittent leur étang,
ils abandonnent abri après abri.
(Dhammapada, 7)
L’ignorant et le sot se complaisent
dans la négligence et le manque d’attention.
Tandis que le sage considère la présence
attentive et consciente comme son bien
le plus précieux. (Dhammapada)
Mieux vaut se vaincre soi-même
que de gagner un millier de batailles.
Ensuite, la victoire vous appartient.
On ne peut pas vous la reprendre,
ni par les anges ni par les démons,
ni par le paradis et ni par l’enfer.
De même que la pluie entre dans une maison
dont le chaume est disjoint, ainsi la passion pénètre
un esprit non développé. De même que la pluie n’entre pas
dans une maison bien couverte de chaume, ainsi la passion
ne pénètre pas un esprit bien développé. (Dhammapada)
Il faut que la vie spirituelle
comporte une forte dose de bon sens.
L’esprit instable et dispersé,
ignorant la vraie doctrine, aimant la flatterie,
ne sera jamais mûr pour la sagesse.
Ni père, ni mère, ni aucun proche
ne nous fait autant de bien qu’un esprit bien dirigé.
(Dhamma-Cakkappavattana-Sutta, La Roue de la Loi)
Si tu laisses reposer une eau boueuse,
elle s’éclaircira. De même, si tu laisses reposer
ton esprit troublé, la chose à faire
t’apparaîtra clairement.
Il n’y a pas de feu plus féroce
que l’envie et la haine.
Qui libère sa vie de toute avidité,
de toute haine et de toute ignorance
trouve la véritable paix éternelle.
(Dhammapada, 36)
La victoire engendre la haine,
la défaite engendre la souffrance.
L’homme sage ne recherche
ni la victoire ni la défaite.
(Dhammapada)
En ce monde, la haine n’a encore jamais
dissipé la haine. Vivons donc heureusement,
sans haïr ceux qui nous haïssent. Seul l’amour
dissipe la haine. (Dhammapada, 320)
Toute conquête engendre la haine,
car le vaincu demeure dans la misère.
Celui qui se tient paisible, ayant abandonné
toute idée de victoire ou de défaite,
se maintient heureux.
Ne t’attache pas à ce que tu possèdes aujourd’hui,
car tu peux très bien le perdre demain.
Il est difficile de posséder la richesse et la puissance
sans se laisser dominer par elles. (Le Sûtra, XI)
L’homme, qui s’attache à cueillir les plaisirs
comme des fleurs, est saisi par la mort qui l’emportera
comme un torrent débordé emporte
un village endormi.
Il n’est pas de détresse pour celui qui a terminé son voyage,
qui a abandonné tout souci, qui s’est libéré de toutes parts,
qui a rejeté tous ses biens. (Dhammapada)
Quelles sont les quatre manières (de pécher) par la parole ?
— Dire des mensonges, — dire de vaines paroles,
— dire des paroles dures, — médire. (Le Sûtra, V)
Celui qui, soit pour lui, soit pour les autres,
ne désirerait ni un fils, ni des richesses, ni la royauté,
qui ne préférerait point son intérêt propre à la justice,
celui-là serait vertueux, savant et juste.
(Dhammapada, VI)
Ne cédez pas à la non-attention,
ne vous laissez pas absorber par les plaisirs des sens.
Celui qui est pleinement présent et conscient,
absorbé dans sa concentration méditative,
découvre un bonheur immense.
(Dhammapada)
Quelles sont les trois manières de pécher par la pensée ?
— Le désir d’avoir (convoitise ou cupidité),
— le désir de nuire (haine et envie),
— l’ignorance qui empêche de croire aux trois joyaux
et produit des vues fausses (incrédulité) (Le Sûtra, V)
La seule façon d’apporter la paix au monde
est d’apprendre soi-même à vivre en paix.
Bienheureux les pacifiques qui,
évitant la malveillance, l’orgueil et l’hypocrisie,
pratiquent la compassion, l’humilité et l’amour.
Calme est le mental, calme est la parole,
calme l’action de celui qui, ayant la parfaite connaissance,
est pleinement libre, parfaitement paisible et équilibré.
(Dhammapada, VII)
Ceux qui veulent atteindre la paix
savent vivre simplement et heureux.
Ils sont en paix, calmes, ont peu de désirs et
ne se laissent pas entraîner par les émotions
de la majorité. (Metta Sutta, Sutta Nipata)
Meilleur que mille mots privés de sens
est un seul mot raisonnable, qui peut amener
le calme chez celui qui l’écoute.
Quel que soit le nombre de saintes paroles
que vous lisez, que vous prononcez,
quel bien vous feront-elles si vos actes
ne s’y conforment pas ?
Ne croyez pas les individus,
fiez-vous aux enseignements ;
ne croyez pas les mots, fiez-vous au sens ultime,
ne croyez pas l’intellect, fiez-vous à la Sagesse.
Ne te fie pas aveuglément aux paroles d’autrui, fût-il le Bouddha.
Observe ce qui t’apportent personnellement le contentement,
la lucidité et la paix : là est ton chemin.
Ceux qui maîtrisent la parole juste ne font offense à personne.
Pourtant ils disent la vérité. Leurs mots sont clairs mais jamais violents.
Ils ne se laissent jamais humilier, et ils n’humilient jamais personne.
Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur,
concentre ton esprit sur le moment présent.
Chaque matin, nous renaissons à nouveau.
Ce que nous faisons aujourd’hui
est ce qui importe le plus.
Quand tu marches, contente-toi de marcher ;
quand tu manges, contente-toi de manger.
Quelles qu’aient été les difficultés du passé,
tu peux toujours recommencer à zéro aujourd’hui.
Ni dans les airs, ni au milieu de l’océan,
ni dans les antres des rochers, nulle part dans le monde entier,
il n’existe une place où l’homme trouverait un abri
contre ses mauvaises actions. (Dhammapada)
Si vous pleurez sur le passé, regardez les choses en face
et prenez du recul. Toutes les erreurs vous paraîtront
alors comme de la gelée ou des gouttes de rose
qui s’évaporeront rapidement au soleil de la sagesse.
Ce que tu penses, tu le deviens.
Ce que tu ressens, tu l’attires.
Ce que tu imagines, tu le crées.
La pensée est difficile à découvrir, très-adroite, courant où il lui plaît.
Que le sage la surveille ; surveillée, elle procure le bonheur.
(Dhammapada, III)
Ce que nous sommes aujourd’hui
résulte de nos pensées d’hier ; et de nos pensées
d’aujourd’hui dépendra notre vie de demain :
notre esprit bâtit notre vie.
Quoi qu’un ennemi puisse faire à son ennemi.
Quoi qu’un méchant puisse faire à un méchant.
La pensée malhabile peut faire encore pire.
(Dhamma-Cakkappavattana-Sutta)
Il m’a injurié, battu, vaincu et volé !»
Qu’on s’attache à ces pensées et la haine s’enflammera.
Il m’a injurié, battu, vaincu et volé !»
Qu’on se détache de ces pensées et la haine s’éteindra.
(Dhammapada)
De même qu’un singe qui prend ses ébats
dans la forêt saisit une branche puis l’abandonne aussitôt.
À sa pensée vacillante, mobile, difficile à contenir, difficile à maîtriser,
l’homme intelligent impose la même rectitude qu’un faiseur
de flèches à une flèche. (Dhammapada, III)
Nous ne sommes pas indépendants,
mais interdépendants.
Rien n’existe jamais tout à fait indépendamment du reste.
Tout est en lien avec tout.
Si les membres de la famille s’aiment tendrement,
la maison sera un beau jardin fleuri.
Quel que soit le lieu où tu vis, il constitue ton temple,
pour autant que tu le considères comme tel.
Celui qui connaît l’unité de la vie voit son propre
Soi dans tous les êtres et tous les êtres dans son propre Soi,
et regarde tout avec un œil impartial.
Comme une abeille, sans nuire à la fleur,
à sa couleur ou à son parfum s’envole, emportant seulement le miel,
ainsi le sage doit parcourir le village (Dhammapada)
Ce n’est point sur les transgressions des autres,
sur les actions ou les omissions des autres, qu’il doit fixer son attention,
mais sur ce qu’il a fait ou omis de faire lui-même. (Dhammapada, IV)
De la méditation naît la sagesse.
La patience est la plus grande des prières.
Il n’y a pas de lumière plus grande que celle de la sagesse.
Tous les êtres vivants sont Bouddha
et ont en eux sagesse et vertus.
Dans toutes les directions,
l’homme sage répand le parfum de sa vertu.
C’est vous qui devez faire l’effort.
Les sages du passé montrent seulement le chemin.
(Dhammapada)
Il n’y a pas de lieux sacrés ni de personnes sacrées,
il n’y a que des instants sacrés, des instants de sagesse.
De même qu’un roc solide n’est pas ébranlé par le vent,
ainsi le sage n’est pas agité par louange ou blâme.
(Dhammapada, VI)
Le paysan laboure les champs,
l’armurier façonne la flèche, le charpentier courbe le bois,
mais le sage se perfectionne lui-même.
Faire de grand discours éloquent n’est pas une preuve de sagesse.
L’homme apaisé, sans haine ni peur, mérite d’être appelé sage.
J’appelle sage celui qui, tout innocent qu’il est,
supporte les injures et les coups avec une patience
égale à sa force. (Dhammapada)
Celui qui se livre à des méditations claires
trouve rapidement la joie dans tout ce qui est bon.
Il voit que les richesses et la beauté sont impermanentes
et que la sagesse est le plus précieux des joyaux.
Si quelqu’un voit un homme sage qui, comme s’il indiquait un trésor,
fait remarquer les fautes et les réprouve, qu’il associe avec
une telle sage personne ; le meilleur sera, non le pire,
pour celui qui suivra une telle personne. (Dhammapada, VI)
Faciles à voir sont les fautes d’autrui.
Difficiles à voir sont les nôtres.
Tu ne peux pas voyager sur un chemin
sans être toi-même le chemin.
Soyez à vous-mêmes votre propre refuge.
Soyez à vous-mêmes votre propre lumière.
(Dhammapada)
Nulle personne extérieure à nous-mêmes
ne peut nous contrôler intérieurement.
Quand nous savons cela,
nous sommes libérés.
Considère celui qui te fait voir tes défauts
comme s’il te montrait un trésor. Attache-toi au sage
qui réprouve tes fautes. En vérité, c’est un bien et
non un mal de fréquenter un tel homme.
(Dhammapada)
Ne crois pas ce que je te dis.
Ne rejette pas ce que je te dis.
Ce qui restera sera ta vérité.
Si tu ne trouves pas la vérité là où tu es,
où crois-tu donc pouvoir la trouver ?
Il n’existe pas dans le monde
plusieurs vérités différentes, car la vérité
est une et identique dans tous les temps
et dans tous les lieux.
Ne vous fiez pas à ce qui a été acquis
du fait de l’avoir entendu de façon répétée,
ni du fait de la tradition, ni du fait de la rumeur,
ni du fait que ça se trouve dans une écriture.
La vérité est la fin et le but de toute vie
et les mondes existent pour accueillir la vérité.
Ceux qui refusent d’aspirer à la vérité
n’ont pas compris le sens de la vie.
Béni soit celui qui fait de la vérité sa demeure.
Fiez-vous au message du maître,
non à sa personnalité. Fiez-vous au sens,
non aux mots seuls. Fiez-vous au message ultime,
non au sens relatif. Fiez-vous à votre esprit de sagesse,
non à votre esprit ordinaire qui juge. (Kâlâma Soûtra)
Vis pleinement chaque acte
comme s’il devait être le dernier.
La vie n’est pas un problème à résoudre,
mais une vérité à expérimenter.
Vis comme si l’instant le plus important de ta vie
était le moment que tu vis maintenant.
(Les sentences bouddhistes – VIe s. av. J.-C.)
La force est l’arme de ceux qui ont tort.
Ne fais que ce que tu ne regretteras pas.
La douleur est inévitable,
mais la souffrance est facultative.
Notre corps est précieux,
car il est le véhicule de notre éveil.
Le monde est aveugle.
Rares sont ceux qui voient correctement.
De même que le serpent se défait de sa peau,
nous devons constamment nous défaire de notre passé.
Si le problème a une solution il ne sert à rien de s’inquiéter,
mais s’il n’y a pas de solution, s’inquiéter ne changera rien.
Mon action est mon seul bien, mon action est mon héritage,
mon action est la matrice qui me fait naître,
mon action est ma race, mon action est mon refuge.
Notre maison, nos enfants ne nous appartiennent pas,
ni même notre propre corps. Ils nous sont simplement
alloués pour un temps et nous devons les traiter
avec soin et avec respect.
Celui qui gravit une haute montagne doit nécessairement en descendre.
Celui qui dédaigne les autres sera à son tour un objet de mépris.
Celui qui méprise l’apparence des autres deviendra laid en retour.
Celui qui ravit à autrui ses vêtements ou sa nourriture entrera
sûrement dans l’état d’avidité… C’est la loi déterminée
des causes et des effets ordinaires.